LETTRE EN JUDÉO-ARABE DE TANGER À MAKHLOUF BENSIMHON

Moshé Bensimhon

Numéro d'objet: 34978
Date: 1904
Genre: Enveloppe / Lettre
Lieu: Fès
Sujet: Correspondance

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מכתב בערבית שנשלח מטאנכיר מאת משה ן' סמחון לפאס למכלוף ן' סמחון

BIOGRAPHIE DE MONSIEUR JUDAH M. BENSIMHON

En hommage à notre Grand-père bien –aimé Judah M. Bensimhon, né le 28 Kislev 5649, il y a juste 130 ans, que son souvenir soit une bénédiction pour son fils Ben, ses petits enfants José(zlv), Nadine, Robert Wayne, Judith, Alain, Liora, Gilles, Danny, Jeanne, Michèle, Sandra, et leurs enfants et petits-enfants dont Raphael.
Fait avec amour à Jérusalem ce 28 kislev 5781(14 décembre 2020). Jeanne Lévy.

Biographie succincte
Judah M. Bensimhon est né à Fès le25 décembre 1890, (28 Kislev 5649) de Moise Bensimhon et de Rebecca Chétrit.
Sa famille est installée au Maroc depuis 3 siècles. Son grand-père Benyamin, notable fort apprécié, était propriétaire par donation de lots des Sultans Hassan I (1872-1894) et Moulay Abdelaziz (1894-1908). Son père, fin lettré, commerçait avec de grands caïds. Tous ont eu des relations suivies avec le Maghzen de leur époque et leur attachement à la famille royale Alaouite est attestée par de nombreux dahirs.
Il fut élève de l'école hébraïque puis de l'école de l'Alliance Israélite Universelle, il apprit l'espagnol puis le français auprès de ses maitres, Messieurs Benoliel, Bensabat, Elmaleh et Nahon, à Fès. Après le décès de son père, il travailla à la Poste espagnole.
Très jeune déjà, il associa à sa pratique religieuse, à sa foi et à l'étude de la parole de nos maitres un esprit moderne, une vivacité et une curiosité intellectuelle qui en fit, tout au long de sa vie, et jusqu'à son dernier jour, un autodidacte passionné, un chercheur.
Il s'abonna à des journaux français commerciaux et ésotériques.
En 1910 il épousa, par amour, Aissa Azuelos, fille ainée de Raphael Azuelos et de Simy Conquy avec laquelle il aura 6 enfants. Renée, Olga, Georges, Maurice, Gilberte et Benjamin. Veuf en 1933, il ne voulut jamais se remarier et il éleva seul ses enfants.

En 1913, il est le plus jeune participant de la délégation de notables et de Rabbins, dont l'illustre Grand Rabbin Vidal Serfaty, qui se rendit à Paris pour rendre compte aux autorités françaises des sanglants événements qui avaient endeuillé le Mellah de Fès en 1912 (tritle). Ils s'étaient engagés à demander des indemnités obtenues sur l'emprunt accordé au Maroc. Cette délégation parlementa avec M. Pichon et avec des députés Juifs et non Juifs.
Commerçant indépendant, il avait son bureau à l'entresol de l'immeuble de 3 étages qu'il avait fait construire au 137 Grand Rue du Mellah de Fès. Son activité commerciale (exportation de maroquinerie de 1910 à 1946 vers l'Algérie et l'Europe) lui permit d'établir des contacts épistolaires et amicaux avec nombre de personnalités.
Il étudia en autodidacte le Droit Hébraïque et Chérifien et tout au long de sa vie il n'eut de cesse de lutter pour son droit en matière immobilière, en particulier pour maintenir et préserver l'héritage de ses grands- parents et parents et pour que justice soit rendue.
Il étudia toute sa vie et pratiqua sa religion avec conscience et finesse, ses connaissances talmudiques étaient équivalentes à celle d'un rabbin et nombre de ses concitoyens sollicitaient son aide tant au niveau juridique que personnel car il était aussi avisé que sage et érudit en Torah. Il était apprécié dans sa ville et se penchait volontiers sur tous les problèmes sur lesquels pouvaient s'exerçait son intelligence, son sens critique et son amour des raisonnements talmudiques, aidant les uns à calmer des disputes familiales ou conjugales, les autres à apaiser leurs conflits communautaires, avec humour délicatesse et diplomatie ou écrivant pour eux des requêtes aux diverses autorités chérifiennes.
Il était modeste et pondéré, aimait faire ressortir le côté humoristique de certaines situations et en tirer les leçons qui s'imposaient.
Esprit résolument moderne et ouvert à toute nouveauté d'ordre social, culturel, historique, philosophique ou médical, il avait développé cependant, également, son amour des langues sémitiques, puisqu'il parlait et écrivait parfaitement aussi bien l'arabe que l'hébreu et connaissait l'araméen comme les érudits de son époque. Il parlait et écrivait naturellement également un français élégant et recherché.
Il étudia la radiesthésie, l'hypnose et se fit une spécialité de la lecture des lignes de la main qu'il pratiqua surtout en insistant sur ce qu'elles révélaient quant au caractère de la personne pour que celle-ci puisse développer les dons innés qui y étaient inscrits.
Il possédait une telle bibliothèque de livres et manuscrits anciens en hébreu que de nombreux connaisseurs et chercheurs locaux et étrangers ont fait plus d'une fois le détour jusqu'à Fès pour les examiner et s'entretenir avec leur savant possesseur ! Un article a paru dans un journal américain relatant une de ces rencontres.

Distinctions
Son grand-père et son père eurent le privilège de recevoir de la part de S .M. Moulay Hassan 1er deux Dahirs Chérifiens qui ont été conservés. Il fut quant à lui titulaire du Dahir Chérifien délivré par S.M. Sidi Mohamed V remis en reconnaissance de ses activités visant l'intérêt général
Le grade de Chevalier du Ouissan Alaouite lui fut octroyé en mai 1929 par S.M. Mohamed V, et le grade d'Officier du Ouissan Alaouite en avril 1936
Dahir personnel de protection du roi Moulay Abdelaziz

Autres notes manuscrites concernant les Dahirs délivrés à sa famille.
1- Dahir de SM Hassan 1er, 1302 de l'hégire (AH).
2- Dahir de SM Abdelaziz, 1312 AH.
3- Dahir de SM Mohamed V ben Yossef, 1341 AH.
4- Dahir lettre de chancellerie ordonnant respect, 1381 AH.
5- Dahir décernant le grade de Chevalier du Ouissam Alaouite, 1348 AH.
6- Dahir décernant le grade d'Officier de Ouissam Alaouite, 1355 AH.

Actions communautaires et activités locales
Membre de l'association « Anglo- Jewish » de Londres, (fondée en1871), il milita pour une meilleure hygiène du Mellah et pour l'aide aux familles dans le besoin.
Membre actif du Comité de la Communauté juive de Fès.
Conseiller municipal de Fès durant 30 années consécutives, de 1920 à 1950, date de la suppression des élections par la municipalité de Fès sous cette forme.
Membre de la Chambre de Commerce Mixte de Fès durant 14 années.
Membre bénévole de la Commission de Recensement de la Taxe Urbaine et Impôts de Fès depuis 1920 et ce, durant 49 années successives et doyen de cette Commission.
Membre du Comité du Syndicat d'Initiative et du Tourisme de Fès délégué à la Fédération de Tanger.
Membre du Comité Tourisme et Culture, au sein du syndicat d'initiative de Fès et conférencier.
Membre du Comité de la Foire de Fès et directeur de la section artisanale israélite jusqu'à la période de Vichy.
Fondateur de la Société de Bienfaisance Israélite de Fès.
Fondateur et président de l'Association de l'Aide familiale et de l'orphelinat Juif de 1950 à 1966.
Membre du Comité Em Habanim pendant plusieurs années et défenseur de la maintenance traditionnelle de la Hébra. Il obtint gain de cause auprès des juridictions rabbiniques et administratives.
Etats de Service. Pièce remise au Khalifat sur sa demande le 25 février 1929
Dès le début du Protectorat M. Judah M. Bensimhon n'a cessé de collaborer avec les différents services du Protectorat chaque fois que l'on s'est adressé à lui dans l'intérêt général.
Dans les circonstances difficiles, il a toujours été une aide efficace et un agent de propagande fidèle au gouvernement du Protectorat.
Expropriation municipale. En 1915, sur la demande de M. le Capitaine Mellier, il a renoncé à plusieurs parties de ses propriétés pour l'élargissement du Mellah, sans aucune indemnité.
En 1916 M. le Capitaine Mellier a manifesté le désir d'exproprier un magasin sur la route du Bordj du Mellah, propriété de Monsieur Bensimhon. Alors que la municipalité n'avait pas d'argent, il a renoncé à nouveau à toute indemnité et a reçu une lettre de remerciements de M. le Capitaine Mellier en date du 6 Juillet 1916, numéro 2753.
Propagande pour la ville de Kénitra. Sur la demande de M. le Capitaine Mellier, M. Bensimhon a fait une propagande parmi ses coreligionnaires de Fès et de Meknès qui ont acheté un certain nombre de terrains, contribuant ainsi au développement de la ville. Il est resté à Kénitra à cet effet pendant plusieurs mois.
Emprunts de guerre. Pendant la guerre, M. Bensimhon a contribué aux divers Emprunts et en fit la propagande auprès de ses coreligionnaires. En 1918, l'Emprunt de la Libération a eu un grand succès. Il a fait souscrire ses coreligionnaires pour un million dont cent mille francs pour lui –même et sa famille. Monsieur le Lieutenant Mirtil, en mission pour l'Emprunt des Israélites au Maroc lui a envoyé un Certificat pour sa participation à l'Emprunt.
Service des Impôts et contributions. M. Bensimhon a été nommé au Service de Recensement de la Taxe Urbaine et de la Patente et il s'est acquitté de sa tâche à la satisfaction de l'administration et du public. Il a travaillé chaque année pendant un mois et demi pour ce service.
Municipalité israélite. Élu à la Municipalité Israélite depuis 1920, il n'a pas manqué, depuis 10 ans, de collaborer aux services où il a été appelé et aux différentes commissions où il a été nommé.
Il a participé à la distribution du blé municipal en 1921, évitant des pertes aux finances de la ville.
Expropriation de Boukhsissat. Il a été désigné par le Commandant Leguevel pour l'expropriation amiable de la voie de Boukhsissat et il s'en est acquitté rapidement et utilement pour la ville malgré un certain nombre de propriétaires récalcitrants.
La Municipalité française lui a manifesté sa reconnaissance dans sa séance du 15 septembre 1924.
Chambre de Commerce. Nommé et désigné par ses collègues à la Chambre de Commerce de Fès, dès sa création, il occupe ce poste depuis 10 ans, à la satisfaction générale.

Administration des Poste et Télégraphe. En 1924, M. le Directeur général des P. T. pria M. Judah Bensimhon d'intervenir auprès de ses copropriétaires pour une prolongation du bail qui venait à expirer. Par lettre du 16 mai 1924, M. le Général de Chambrum demandait une prolongation de 6 mois, mais M. Bensimhon obtint de ses copropriétaires un bail de 6 mois et également des 2 années suivantes à un prix modique, inférieur à la valeur locative de l'immeuble. Ainsi, grâce aux interventions renouvelées de M. Bensimhon, l'administration des Postes occupe encore l'immeuble depuis plusieurs années pour le tiers de sa valeur. La famille Bensimhon possède le tiers de l'immeuble en question.
Tribunal du Pacha. M. Judah Bensimhon est souvent désigné par S.E. le Khalifa du Pacha pour arbitrer et conseiller les différends entre commerçants ou propriétaires et locataires et ce, chaque fois que S.E. le Khalifa juge son intervention utile à l'intérêt général.

Conférences, communication
Conférence sur Maïmonide en 1935.
Rapport en français sur l'évolution de la Communauté israélite de Fès à l'époque de Moulay Idriss..
Histoire de la communauté israélite de Fès observée par un contemporain avant, pendant et après le Protectorat français.
L'origine des Juifs du Maroc depuis les temps les plus reculés.
Poème en hébreu rédigé à l'occasion du 40ème jour du décès de S.M. Mohamed V relatant sa vie, son exil et son retour victorieux au Maroc, remis en main propre à S.M. Hassan II lors de sa visite à Fès.
Conférence « Médecine et Médecins de Fès avant le Protectorat » donnée aux « Amis de Fès » le 24 Janvier 1951, puis publiée en 10 articles dans le quotidien Le Courrier de Maroc en 1952.
Communication destinée aux services archéologiques du Maroc (Service des antiquités) sur des vestiges d'installation industrielle de populations juives dans la région du Gharb avec étude philologique à l'appui.
Communications historiques et archéologiques sur la région de Larache et de Kénitra.
Révélation d'une stèle au Service des Mines portant plan, signature et texte phénicien.
Pièce de théâtre composée de dialogues de proverbes en usage à Fès(en français, en arabe et en hébreu)

INTERVIEW
Comment avez-vous été élu à votre office ? Par les habitants de la communauté ou par le gouvernement ? Quelle était la durée de votre service ? Quels problèmes avez-vous traités ? Y avait-il des dangers ?
La municipalité israélite de Fès a été constituée dès l'arrivée des Français et à la suite du Protectorat français signé le 30 Mars 1912 avec le sultan du Maroc Moulay Hafid.
Les membres de la municipalité de toutes les villes du Maroc étaient élus par le gouvernement sauf à Fès où, par suite de la diversité des éléments ethniques, ils étaient élus par des notables israélites. Cependant, dans chaque ville, il y avait une seule municipalité, sauf à Fès où il y en avait 3 :musulmane, française, israélite. Chacune de ces 3 sections avait des questions autonomes étant donné que les quartiers étaient différents : hygiène, habitat, ravitaillement, abattage et abattoirs séparés, taxes diverses, impositions de chaque quartier, etc.
Les autorités locales de Fès désignaient les membres et personnalités composant la municipalité musulmane et la municipalité française sauf comme précité les Israélites désignés par élection libre des notables de la ville. La section israélite se composait de 6 membres élus pour 2 ans. Les membres pouvaient être réélus. Personnellement, j'ai été candidat et élu de 1920 à 1950 où la municipalité fut supprimée pour reprendre sous une autre forme.
Dans votre travail au sein de la communauté, aviez-vous des relations avec les Juifs de France ?
Nous n'avions pas de relations avec les Juifs de France.
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, êtes-vous resté à Fès ? Qu'avez-vous entendu sur les Juifs en Europe ? Les Juifs de Fès étaient-ils suffisamment au courant des évènements ?
Pendant la Deuxième Guerre Mondiale nous étions au courant de tout ce qui se passait en Europe. Le Maroc n'a pas échappé aux lois concernant le statut des Juifs imposées par la France sous l'occupation allemande. Après la guerre, S.M. le sultan les a annulées par décret et les Juifs ont repris leurs places et leurs droits.
Quelle était la raison de votre voyage à Paris en 1913 ?
Nous sommes allés à Paris pour rendre compte aux autorités françaises de l'époque des évènements de 1912 et de leurs conséquences. La délégation qui était allée à Paris et dont j'étais le membre le plus jeune (22ans) avait demandé une indemnité qu'ils ont obtenue sur l'emprunt accordé au Maroc en1913.
Au cours de ces démarches nous avons rencontré plusieurs députés Juifs et non Juifs ainsi que le Ministre des Affaires Étrangères de France M. Pichon.
Les archives de cette affaire relatant les évènements de 1912 à Fès sont constituées de près de 200 pages.
Parlez-nous de votre éducation.
J'ai fait des études à l'école de l'Alliance Israélite. Mon père est mort quand j'avais 16 ans. Dès ma sortie de l'école, je me suis occupé de la section de l'anglo-jewish de Londres, de l'hygiène du quartier et de toutes sortes de questions concernant les Juifs, prioritairement les Juifs pauvres. J'ai continué à m'occuper de cette charge à titre bénévole jusqu'à l'arrivée des Français en 1911. A ce moment, nous avons créé de nouvelles associations, en l'occurrence, la Municipalité déjà annoncée.
Quelle était l'activité de votre père et de votre grand-père ?
Étant donné que les banques n'existaient pas encore, mon père et mon grand-père s'occupaient de prêt et de commerce auprès des grands caïds et des notables musulmans.
Quelle a été la tâche la plus difficile dont vous vous êtes occupé pour les Juifs de Fès ?
La tâche la plus difficile a été la défense de la Hébra (société qui s'occupe bénévolement des morts) dont je défendais le maintien traditionnel contre certains dirigeants de la communauté. J'ai dû défendre 3 grands dossiers en 1922, en 1929 et en 1936. J'ai obtenu gain de cause tant du côté des juridictions rabbiniques que du côté des juridictions administratives et politiques. Il y a eu à ce sujet de grandes campagnes de presse.
Les Juifs avaient-ils des relations avec les Arabes de Fès ? Quel était leur mode de vie ? Qui s'occupait prioritairement de l'éducation, l'école ou les parents ?
Les Juifs avaient des relations d'affaire avec les Arabes de Fès à travers les prêts accordés aux agriculteurs et aux riches de la campagne. Il existait de plus des relations commerciales entre eux car presque tout le commerce européen était entre les mains de Juifs avant l'arrivée des Français. Les commerçants Juifs installés en Médina fournissaient toutes les marchandises. Tous les bijoutiers, les tailleurs, étaient Juifs. Un groupe s'occupait de faire l'échange de monnaie et le transfert d'argent. Les fils d'or étaient faits spécialement par les Juifs ainsi que la passementerie. Ils s'occupaient également de l'exportation d'articles d'artisanat marocain.
A ce propos, j'étais membre du Comité de la Foire représentant l'artisanat juif marocain et le seul Israélite désigné par le Comité de la Foire. Je possède plusieurs archives, photos et articles de journaux sur la question.
Concernant le mode de vie des Juifs à Fès, ils vivaient dans leur quartier, le Mellah, qui était propre et bien organisé au niveau de l'aide aux pauvres. Les notables, à la veille de chaque fête confiaient leur contribution aux gabaïm, personnes chargées bénévolement de collecter et de distribuer les dons aux pauvres.
Pour l'éducation, les parents bien entendu s'en occupaient et au niveau de la scolarité, il y avait l'école de l'Alliance, des écoles religieuses et rabbiniques et de grandes yéchivot pour les adultes qui voulaient étudier la Guémara et le Talmud.

Archives, originaux
Nombre de manuscrits transcrivant des chants en judéo-arabe, musique andalouse, piyoutim, etc…
Dahirs et privilèges octroyés à de Juifs de Fès à titre collectif :
Dahir attribuant à l'Alliance Israélite un terrain pour ses écoles à Fès.
Dahir attribuant un terrain pour cimetière après la réquisition pour les besoins du Palais Royal de l'ancien cimetière.
Dahir adressé aux notables de la communauté israélite de Fès les engageant à reprendre leurs relations amicales et commerciales avec les habitants de la Médina à la suite d'actes de malveillance de ces derniers.
Livre manuscrit en judéo-Arabe contenant toute la gamme des 11 noubas de la musique andalouse.
Livre manuscrit de jurisprudence rabbinique en usage à Fès. Original.
Divers manuscrits en judéo-arabe des K'çidas, chants populaires arabes et de piyoutim composés par des Juifs Marocains
Manuscrit en hébreu rédigé par un chroniqueur de Fès relatant divers évènements.