LETTRE ADRESSÉE LE 08/11/1848 AU GÉNÉRAL CAVAIGNAC, PRÉSIDENT DU CONSEIL DES MINISTRES À PARIS

Léon Roches de la Mission de France à Tanger

Numéro d'objet: 15443
Date: 1848
Genre: Enveloppe / Lettre
Lieu: Tanger
Sujet: Correspondance

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Louis Eugène Cavaignac,
Né le 15 octobre 1802 à Paris et mort le 28 octobre 1857 à Ourne (Sarthe), est un général et homme politique français. Gouverneur d'Algérie (1848) puis président du Conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif durant l'année 1848. Candidat à l'élection présidentielle de 1848, il est battu par Louis-Napoléon Bonaparte.

Il est éloigné en Algérie en 1832 dans l'armée d'Afrique où il se signala lors de plusieurs expéditions périlleuses. Après le succès de l'expédition de Mascara, à laquelle le capitaine Cavaignac avait pris part, le maréchal Clausel, songeant à rentrer à Oran, voulut laisser une garnison française à Tlemcen qu'il occupait à l'extrémité ouest de l'Algérie, à une distance considérable de tous secours, au milieu des Kabyles entreprenants et belliqueux. Cavaignac fut désigné. On lui adjoignit 500 hommes déterminés, avec le titre de chef de bataillon provisoire. C'était en janvier 1836.
Il résista pendant quinze mois dans le méchouar de Tlemcen à tous les efforts d'Abd el-Kader (1836-1837). Cavaignac fit tête à tout. Il repoussa les attaques réitérées de nombreuses troupes et il fit des approvisionnements au moyen de ses excursions chez les tribus voisines. Enfin, il fut relevé en mai 1837, et le 4 avril suivant, le grade de chef de bataillon lui fut conféré à la sollicitation du maréchal Bugeaud. Le commandant Cavaignac quitta bientôt l'Afrique et revint en France où l'appelaient de graves intérêts et où il fut retenu quelque temps par des problèmes de santé.
À peine rétabli, il retourna à Alger où il fut de nouveau abandonné avec son bataillon dans Cherchell, ainsi exposé à des dangers plus grands et plus continuels qu'à Tlemcen. Il s'en tira avec grande gloire et une blessure grave (1840). Blessé de nouveau devant Milianah, il fut nommé colonel de zouaves et continua à servir la France par ses faits d'armes. Il prit aussi part à la victoire d'Isly, où il commanda l'avant-garde (1844). On lui accorda enfin, en 1844, le titre de maréchal de camp.

Courrier concernant Léon Roches, Interprète en Chef de l'armée d'Afrique puis Ministre Plénipotentiaire de France au Japon.
Marié en 1845 avec Mlle Camille de Chasteau, fille cadette de M. de Chasteau, Consul de France au Maroc, Léon Roches décède en 1901 au Château de La Touratte à Bordeaux La bastide quai de la Souys chez M. Laliman, son gendre.