LETTRE ADRESSÉE LE 15/10/1845 À M. GUIZOT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGÈRES

E. de Chasteau de Tanger, Chargé d'Affaires de France à Tanger

Numéro d'objet: 15435
Date: 1845
Genre: Enveloppe / Lettre
Lieu: Tanger
Sujet: Correspondance

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François Pierre Guillaume Guizot
(4 octobre 1787 à Nîmes en France - 12 septembre 1874 au Val-Richer à Saint-Ouen-le-Pin dans le département du Calvados en France) est un historien et homme politique français, membre de l'académie française de 1836 à 1874.

Il est né à Nîmes dans une famille bourgeoise et protestante. Ses parents furent mariés secrètement par un pasteur protestant. Le 8 avril 1794 son père, André Guizot, accusé de fédéralisme, mourut sur l'échafaud à Nîmes en pleine Terreur. À partir de ce moment, sa mère prit en charge son éducation. C'était une femme frêle, aux manières simples, mais avec une grande force de caractère.
Madame Guizot était une huguenote typique du XVIIIe siècle, croyante, aux principes et au sens du devoir inébranlables. Elle forma le caractère de son fils et partagea toutes les vicissitudes de sa vie. Au temps de sa puissance, sa silhouette simple, toujours en deuil de son mari, resta toujours au milieu du cercle de ses amis politiques. Pendant son exil en 1848, elle le suivit à Londres, y mourut à un âge avancé et fut enterrée à Kensal Green.
Chassés de Nîmes par la Révolution, Madame Guizot et son fils partirent pour Genève, où il reçut son éducation. En dépit de ses opinions calvinistes, les théories de Jean-Jacques Rousseau influencèrent Madame Guizot. Elle était fermement libérale et elle adopta même l'idée, inculquée dans l'Émile, que tout homme devait connaître un métier manuel. Guizot apprit la menuiserie et réussit à construire une table de ses propres mains, qu'il conserva. Cependant, dans l'ouvrage qu'il intitula Mémoires de mon temps, Guizot omet tous les détails de son enfance.
Physiquement fort, Guizot, bon cavalier, avait une puissance de travail considérable.


Courrier concernant Léon Roches, Interprète en Chef de l'armée d'Afrique puis Ministre Plénipotentiaire de France au Japon.
Marié en 1845 avec Mlle Camille de Chasteau, fille cadette de M. de Chasteau, Consul de France au Maroc, Léon Roches décède en 1901 au Château de La Touratte à Bordeaux La bastide quai de la Souys chez M. Laliman, son gendre.